THE UNIVERSE IS A PAINTING

Et si nous vivions dans un grand tableau en mouvement ?

Ce film propose un voyage dans le très Grand, à travers un support très petit, nous rappelant, au passage, que tout est relatif.

Voici donc une représentation de notre système solaire, faite intégralement avec de l’acrylique liquide et filmée en macro. Le but est d’intriguer, de renseigner et, comme d’habitude quand on parle des étoiles, de nous rappeler à quel point nous sommes tout petit.

Bon voyage…

Ce film a été conçu sous forme d’un voyage immersif et abstrait dans le système solaire qui commence par une explosion…

La représentation des planètes n’est pas exacte, c’est une “vue d’artiste”, comme souvent lorsqu’il s’agit de l’univers. Néanmoins, je voulais que le film soit instructif, qu’il délivre des informations, suffisamment pour susciter la curiosité, l’intérêt.

Chaque planète est donc représentée par une palette de couleurs et quelques éléments simples qui la caractérisent : sa distance par rapport au soleil, sa circonférence, sa composition, ou encore les principales missions qui ont étudié ces planètes.

Le son est une part importante de l’immersion. Dans ce film, mis à part la musique et quelques effets de sound design, les sons entendus proviennent de la bibliothèque de la NASA ou de l’ESA. Par exemple, chaque planète émet une onde électromagnétique qui a été convertie en son par la NASA. Ce sont ces bruits émis par les planètes qui sont présents dans le film. Les sons de radio que l’on entend correspondent aux différentes missions lors desquelles sondes, vaisseaux ou astromobiles ont été envoyés sur les différentes planètes : le décollage de la sonde Cassini vers Saturne, le moment où Curiosity se pose sur Mars…

Si certaines planètes, les plus proches, ont vu beaucoup de missions les étudier, Mars en particulier, certaines, comme Uranus et Neptune, n’ont été survolées qu’une fois par la sonde Voyager 2. Dans le film, cet éloignement est illustré par l’évanouissement des sons qui se font de plus en plus discrets, pour enfin disparaître à l’approche de Neptune, la planète la plus éloignée de notre système solaire.

Le procédé technique est simple en soi, de l’acrylique liquide filmé en macro (de très près) sur une toile en coton de 10 par 15 cm. Les fonds galactiques étoilés, par exemple, sont faits avec de l’acrylique noir mélangé à de l’acrylique argent à paillettes, une touche de réactif (du liquide vaisselle) les met en mouvement. Tous les éléments du film sont faits de la même manière, presque aucun effet spécial n’a été utilisé (quelques masques et des modes de fusion pour les connaisseurs).    

L’univers est rempli de mystère et de fantasmes qui favorisent l’imagination. Merci aux podcasts de Hugo Lisoir et 300 milliards d’étoiles qui ont participé, sans le savoir, à faire naître cette idée.

Sylvain